16 août 2008
sitôt
Sitôt la nuit venue, il nous reste ce temps tressé comme un panier.
Ce que l'on y trouve tient à ce que nous avons vécu, à notre disposition
à percevoir ce qui nous entoure, à notre capacité d'extraction de soi.
J'ai rêvé que je voyais des millions de minuscules particules vibrantes
simplement là, au même moment que nous, frétillantes et imperceptibles.
Je sais aujourd'hui qu'elles existent, mon panier en est rempli à ras bord,
insaisissables comme grains de sable...
Publicité
Publicité
Commentaires